Vade retro Sigmund !


Ta libido, tu peux te la mettre derrière l'oreille, ta sexualité infantile dans ton coffre à jouets, ton inconscient dans l'puits d'Grand-Maman ! Au diable Eros et Thanatos ! Au feu Totem et Tabou ! Dansons autour des flammes ! Dansons, la nuit, dansons le jour ! Ta Neurotica a sombré, coulé dans les flots hystériques, Anna Ose te dire tes quatre vérités : au-delà du principe de plaisir il n'y a rien. Dansez Surmoi ! Que le Malaise te ronge, toi et ton ça. Narcisse s'éclipse, introjection-projection du vide dans le rien originel, résistance face à l'instance surmoïque de tes mimiques topiques. Œdipe te crève les yeux, la doctrine te serine à coups de seringues des refrains sans trêve ! L'angoisse je l'arrache, les rêves je les crève, le Moi je le broie entre mes mains métamorphosées méta-mets ta psychologie en veilleuse, Sigmund mondain, la psychanalyse j'la bouffe avec des cerises, ton divan j'lui pète les dents, tes statuettes j'les mets en miettes. Phobie faut bien face à ta face de pansexuel Pan ! gestuel incestuel tueur à gage, névrose de défonce psychose morose Gestalt sur l'asphalte, dos au mur je t'accule, Freud, je t'accuse : et si l'avenir d'une illusion était ton nom ?

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